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Québec retire la subvention financière d'un jeune tétraplégique qui va au Cégep.
Québec retire la subvention financière d'un jeune tétraplégique qui va au Cégep.




Québec retire la subvention financière d'un jeune tétraplégique qui va au Cégep.
"OMG, mais cette histoire n'a AUCUN sens!"

On lui coupe sa subvention de tétraplégique car il OSE aller étudier au cégep.



En 2003, Olivier Gingras perdait l’usage de ses bras et de ses jambes suite à un plongeon dans un lac peu profond. Maintenant âgé de 21 et paralysé de tout ses membres, mais ayant toute sa tête, il doit se déplacer en fauteuil roulant, a besoin de porter des couches et nécessite une aide physique constante.



Depuis le tragique accident, il reçoit une aide financière du gouvernement du Québec, étant donné qu’il a des contraintes sévères à l’emploi.



N’ayant pas perdu ses facultés intellectuelles, il s’est inscrit au CÉGEP en septembre 2016 afin de se sentir plus utile.



On lui exige remboursement



Un montant de 7000 $ qu’il a touchés en vertu du Programme de solidarité sociale lui est demandé en remboursement depuis qu’il fréquente le collège.



«Les représentants du ministère nous ont dit que, s’il voulait continuer d’obtenir ces services, il ne pouvait s’inscrire à plus d’un cours à la fois. Je n’en reviens pas, qu’on le pénalise parce qu’il tente de faire quelque chose de sa vie plutôt que de rester à la maison à s’apitoyer sur son sort», s'indigne Caroline Morin, la mère d’Olivier Gingras.



On a redirigé Olivier Gindras dans un autre programme d’Emploi Québec, portant le nom de RÉUSSIR. Cependant, Olivier n’y a pas accès, car ses deux parents travaillent, il ne peut donc pas bénéficier de prêts et bourses comme les autres étudiants.



«C’est un non-sens. On devrait [encourager] ces gens [à] faire des études. Dans ce cas-ci, on met littéralement un bâton dans les roues de [son fauteuil roulant]», soutient Yan Tremblay-Marcotte, porte-parole du Front commun des personnes assistées sociales du Québec.



Un cauchemar éveillé






«On vit une histoire d’horreur. Ça a été difficile lorsqu’il a eu son accident, mais là, c’est encore pire. Il a maigri beaucoup depuis deux mois et il fait des plaies», affirme Mme Morin.



Aux soins intensifs après son accident, Olivier à continuer a étudier et même encore aujourd’hui malgré son handicap il tient à poursuivre ses études. De plus, il réussit mieux que la moyenne des étudiants dits « normaux ». Il aimerait devenir informaticien dans l’avenir.



Nous lui souhaitons bonne chance pour le futur.



Source et crédit photo: TVA Nouvelles.




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