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Cancer de l'ovaire: Une piste pour le vaincre est découverte à Montréal
Cancer de l'ovaire: Une piste pour le vaincre est découverte à Montréal




Cancer de l'ovaire: Une piste pour le vaincre est découverte à Montréal
"On croise les doigts et on espère un progrès rapide."

Tout le monde sait que le cancer est l'une des maladies les plus redoutées dans l'ensemble de la population et que son diagnostic porte toujours un coup très dur pour une personne et pour son entourage. Les épreuves à venir quand on entend le médecin prononcer ces mots peuvent sembler une montagne à surmonter (et malheureusement, ce n'est souvent pas qu'une impression). 



On espère que la recherche continue de progresser mais malheureusement, elle n'ira jamais à la vitesse qu'on aimerait la voir prendre. La bonne nouvelle, c'est que des progrès et des découvertes se font constamment à travers le monde. 



C'est donc avec beaucoup de plaisir qu'on a appris récemment un développement dans la recherche sur le cancer des ovaires. Ce sont des chercheuses de Montréal qui travaillent sur le sujet depuis une trentaine d'années qui ont découvert de quelle façon les cellules malades se déplacent. 



Il pourrait donc devenir possible un jour de prévenir l'évolution des métastases. 



La Dre Anne-Marie Mes-Masson explique: 




"Le résultat de notre recherche, c’est un peu comme gagner le jackpot"




On est bien d'accord avec elle. Considérant que le nombre de diagnostic augmente à chaque année en Amérique du Nord (mais pas seulement), on continue d'espérer des résultats similaires à intervalles réguliers.







Rappelons que ce type de cancer est la cinquième cause de décès en Amérique du Nord. Pour reprendre les statistiques de l'année 2017, 2800 femmes en ont reçu le diagnostic et 1800 en sont décédées. 



Apparemment, une protéine qui porte le nom de Ran joue un rôle important dans la maladie. 



La spécialiste explique: 




"Des publications démontraient qu’une cellule normale pouvait se passer de cette protéine au moins pour un bout de temps. Par contre, quand on l’a enlevée dans les cellules tumorales, on a assisté à une mort massive de ces cellules."




Des tests ont déjà été effectués sur des souris en laboratoire: 




"On a même poussé des tumeurs dans des souris, puis on a enlevé Ran et les tumeurs ont disparu. Les tumeurs repoussaient seulement lorsque la souris recommençait à produire Ran[...]Nous avons réalisé que, sans Ran, RhoA ne peut pas atteindre la membrane d’une cellule du cancer ovarien. Elle doit obligatoirement être fixée à Ran"




Malheureusement, le cancer est souvent détecté beaucoup trop tard. Comme elle l'explique, il est difficile à voir sur une imagerie ou une échographie tant qu'il n'a pas déjà atteint un certain stade. 



On espère que les progrès passionnants qu'elles ont fait pourront être développés encore plus dans les années à venir pour pouvoir trouver davantage de pistes de solutions. 



Source: TVA Nouvelles




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