Toute la vérité

De plus en plus de jeunes arrivent à l'école sans avoir déjeuner dans les écoles du Québec
De plus en plus de jeunes arrivent à l'école sans avoir déjeuner dans les écoles du Québec




De plus en plus de jeunes arrivent à l'école sans avoir déjeuner dans les écoles du Québec
"Les enfants qui vont par la suite au secondaire ne déjeunent pas plus."

La rentrée scolaire peut être source de stress pour bien des familles au Québec. L’achat de matériel scolaire alourdi la facture des parents qui ont souvent peine à joindre les deux bouts.

Certaines familles ont de la difficulté à acheter de la nourriture et les enfants se retrouvent en classe le ventre vide.

Le Club des petits déjeuners a été instauré dans plusieurs écoles du Québec et vise à contrer ce phénomène.

On fournit gratuitement aux enfants un petit déjeuner sain qu’ils peuvent consommer avant les heures de cours en socialisant avec leurs camarades. 

Cette initiative a été mise en place au départ dans les quartiers défavorisés mais on constate dans les dernières années que de plus en plus d’enfants se présentent à l’école même si leur quartier d’embourgeoise. 

Debi Dixon, directrice de l’école publique Académie Beurling a d’ailleurs raconté au Journal de Montréal que les adolescents de son école lui répondaient très souvent qu’il n’avait pas déjeuné le matin.





Elle a donc demandé le printemps dernier que son école, qui fait pourtant partie de l’arrondissement Verdun qui est un quartier en plein essor, d’instaurer le Club des petits déjeuners. 

Elle explique que le Club est déjà présent dans l’école primaire du secteur. Les enfants qui vont par la suite au secondaire ne déjeunent pas plus. On dénombre d’ailleurs 66 établissements de plus cette année soit 383 au total à la grandeur du Québec. On a même ciblé 50 autres écoles qui pourraient s’ajouter pendant l’année. 

Plusieurs de ces écoles ont perdu pourtant perdu une partie de leur financement dû à leur quartier qui s’embourgeoise. Le nombre de condos vendus à des familles plus riches modifie la cote de défavorisation du quartier ce qui a un lien direct avec le financement du gouvernement qui tente de venir en aide aux quartiers les plus défavorisés. 

Pourtant les besoins augmentent et les enfants ne mangent souvent que ce qui leur est donné par l’école dans le cadre du Club des petits déjeuners. 

Heureusement, le Club continuera de venir en aide aux jeunes peu importe leur milieu de vie.

Vous pouvez d’ailleurs soutenir leur cause en créant votre propre campagne de financement ou tout simplement vous impliquer comme bénévole. 

Nous vous invitons à visiter leur site Internet pour plus de détails.



Source : tvanouvelles




Partager sur Facebook