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Et si les troubles d'attention étaient confondus avec l'immaturité par le milieu scolaire et médical?
Et si les troubles d'attention étaient confondus avec l'immaturité par le milieu scolaire et médical?




Et si les troubles d'attention étaient confondus avec l'immaturité par le milieu scolaire et médical?
"De plus en plus d'études laisseraient croire à un surdiagnositic du TDAH et du TDA."

De plus en plus de jeunes chaque année ont un diagnostic de trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité et sont par la suite médicamentés.

Mais ce qui inquiète le plus, c'est qu'on donne ce diagnostic de plus en plus tôt à l'enfant. 

Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine qui regroupe les données de 400 000 enfants a fait la comparaison entre les âges des enfants qui reçoivent le diagnostic.

Ainsi, dans les États où une date butoir est exigée pour l'inscription d'un enfant à l'école, on a remarqué que les enfants les plus jeunes de la classe (les plus proches de la date butoir) étaient à 34 % plus nombreux à avoir reçu le diagnostic de trouble de l'attention. 

Ce sont souvent les professeurs qui donnent le premier son de cloche pour signaler un trouble de l'attention. Mais les symptômes souvent décrits par le professeur, manque de concentration, distraction pourraient tout simplement être dus à l'immaturité de l'enfant.





Le test absolu pour confirmer un diagnostic de TDAH n'existe pas encore. C'est plutôt une évaluation subjective basée sur l'opinion du ou des parents du jeune et de l'enseignant. Donc l'avis du professeur dans la question est pris en compte. 

De plus en plus d'études à travers le monde auraient des résultats similaires et laisseraient croire à un surdiagnositic du TDAH et du TDA.

La prudence est donc de mise. On invite même les médecins à attendre 5 à 6 mois pour laisser l'enfant prendre de la maturité avant de commencer un traitement.



Source : New England Journal of Medicine




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