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Lettre bouleversante d'une infirmière québécoise sur le point de commettre l'irréparable...
Lettre bouleversante d'une infirmière québécoise sur le point de commettre l'irréparable...




Lettre bouleversante d'une infirmière québécoise sur le point de commettre l'irréparable...
"Un texte bouleversant qu'elle vous demande de partager"

Une infirmière québécoise a écrit un texte poignant alors que la situation dans les hôpitaux du Québec est de pire en pire. Les conditions de travail sont plus que difficiles et les horaires sont impensables.



Cette femme a eu le courage de partager avec nous, une journée de son quotidien et nous a exprimé qu'elle était au bout du rouleau, elle a failli commettre l'irréparable dû à la fatigue, mais son amour des patients lui a fait tenir jusqu'ici.



Voici ce texte bouleversant qu'elle vous demande de partager:



''Je commence mon quart de travail.



J'y vais de reculons, pourtant, il y a à peine quelques années, lorsque j'ai commencé le métier, j'y allais presque à la course tellement j'avais hâte de voir mes patients, mes collègues et tout ce qui fait de moi une infirmière.



Rapidement ma journée commence que je n'ai pas eu le temps de prendre mon air.

Je me sens comme en apnée, alors que je dois continuer de nager d'un bord comme de l'autre et ne pas perdre en tête toutes les tâches que je dois accomplir afin d'aider les patients.



Car ma priorité ce sont eux...







L'heure du lunch arrive et je ne crois pas avoir beaucoup de temps pour enfiler le sandwich que je me suis fait hier soir, très tard, lorsque je suis rentrée.

Je ne prends même plus la peine de mettre des condiments, je l'avale presque tout rond !



Un des patients vient de se faire dessus et ça empeste partout dans la salle d'attente.

Je n'ai soudainement plus faim, je passerai donc mon temps de pause à finaliser le dossier de la patiente qui est arrivé hier avec des crampes insoutenables... Je me demande si elle va aller mieux.

Car oui, même si j'ai la tête remplie des 10 000 choses que je dois accomplir, en double et en triple, j'ai encore en tête chacun de mes patients.



Je termine ma journée à bout de souffle, les mains qui tremblent et la gorge nouée...



J'ai appris une mauvaise nouvelle juste avant de rentrer... La dame aux crampes est décédée dans l'après-midi. C'est moi qui a fait son examen lorsqu'elle est entrée...



Et je me demande si j'aurais pu faire mieux ? C'est certain que j'aurais dû faire mieux... Mais la charge de travail avec laquelle je dois vivre chaque jour, chaque semaine, depuis des années, me rend les choses compliquées.



Parfois j'ai envie de tout laisser tomber et de mettre fin à ce calvaire, mais c'est l'amour que j'ai des humains que je côtoie chaque jour qui me permet de continuer.

Ce soir, je dois entrer à la maison avec toutes mes pensées qui me rongent et le visage de cette dame qui me tourmente.



Et si j'avais pris mon temps pour elle... ?



Mais je n'ai PAS eu le temps !''




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