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Des autobus scolaires munis de caméras pourront filmer les automobilistes qui défient la loi
Des autobus scolaires munis de caméras pourront filmer les automobilistes qui défient la loi




Des autobus scolaires munis de caméras pourront filmer les automobilistes qui défient la loi
"Tout est capté en image."

Le problème des automobilistes qui ne s'arrêtent pas en présence du feu rouge d'un autobus scolaire ne date pas d'hier, mais la ville d'Ottawa a décidé de s'y attaquer avec une main de fer.

En effet, deux autobus scolaires de cette ville seront dorénavant munis de caméras qui permettront de filmer les conducteurs qui ne respectent pas les règles. 

Ce projet-pilote, qui est testé depuis 2016 sur des routes de la ville, a enregistré au cours des deux derniers mois l'équivalent de 5 conducteurs par jour qui ne respectent pas les règles, un chiffre très inquiétant.

«Il n’y a aucune raison de dépasser un autobus scolaire qui est immobilisé. Le temps que vous sauvez ne vaut pas le risque ni l’amende», explique le conseiller Stephen Blais. C'est d'ailleurs M. Blais qui a proposé le projet-pilote.

Les deux premières caméras sont installées, mais d'ici septembre, quatre nouvelles entreront également en jeu.





« On ne veut pas placer les autobus toutes dans le même secteur. On a effectué des consultations avec les transporteurs et analysé les rapports d’incidents des conducteurs avant de prendre une décision pour cibler les endroits qui semblaient les plus problématiques », explique le directeur Consortium de transport scolaire d’Ottawa, Patrick Pharand.

Le système détecte si un véhicule dépasse l'autobus lorsqu'elle est arrêtée, la caméra filme le véhicule et transmet l'image à un serveur.

Le Service de police d'Ottawa visionnera ensuite ces images et déterminera s'il y a contravention. Si c'est le cas, le propriétaire du véhicule recevra une amende de 490 $ par la poste. 

La vie privée sera protégée car les visages sont brouillés et les renseignements personnels ne seront accessibles qu'aux personnes assermentées. 

«On prend une photo des plaques d’immatriculation avant et arrière et une photo du conducteur. Tout est pris en image», explique le sergent d’état-major pour le SPO, Marc-André Sheehy.

Une idée qui a tout son sens et qui pourrait facilement être adaptée au Québec.



Source : LeDroit




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