Toute la vérité

Proposition de la CAQ: Interdire aux employeurs l'embauche de décrocheurs
Proposition de la CAQ: Interdire aux employeurs l'embauche de décrocheurs




Proposition de la CAQ: Interdire aux employeurs l'embauche de décrocheurs
"Voilà une idée qui risque de faire rager pas mal de monde... Qu'en pensez-vous?"

Ça fait déjà plusieurs mois que le Parti de François Legault soumet et propose différents projets, et on ne peut pas dire qu'ils fassent l'unanimité en ce moment. Si beaucoup de citoyens sont très satisfaits, pour d'autres, ce n'est clairement pas le cas, et ça risque bien de ne pas changer avec celui-ci. 



Selon ce qu'on apprenait récemment dans La Presse, la Coalition Avenir Québec a une idée bien créative: Interdire aux employeurs d'embaucher les jeunes qui n'ont pas obtenu de diplôme. Évidemment, il est impossible de suggérer un tel changement sans apporter quelques arguments...



Rappelons que le parti souhaite que les jeunes soient sur les bancs d'école de 4 à 18 ans. Une telle mesure viserait donc à encourager ceux-ci à le rester, plutôt qu'à décrocher plus tôt et à aller travailler. 



Si Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du Conseil du patronat, apprécie les efforts qui sont déployés pour tenter de réduire le taux de décrochage scolaire, il doute fort que ce soit la solution idéale: 




''Si le jeune décrocheur ne peut pas travailler, de quoi va-t-il vivre ? Va-t-il devenir un sans-abri ? Un membre de gang de rue ? Faire de la prostitution ? Aller chercher des revenus illégaux ? Si tel est le cas, comme société, on ne sera pas plus avancé.''




D'ailleurs, il ajoute également que le fait d'avoir un emploi difficile et mal payé peut être un incitatif naturel à retourner à l'école, sans devoir y être contraint toutefois. 



Professeur en adaptation scolaire à l'Université Laval, Égide Royer s'oppose également à l'idée d'empêcher un jeune de gagner sa vie. Cependant, d'autres solutions lui semblent plus appropriées:








'' Je crois que, par défaut, il faut faire en sorte que les jeunes soient à l'école de 4 à 18 ans. Nous avons 900 jeunes au Québec qui, chaque année, abandonnent l'école alors qu'il ne leur manquait qu'un ou deux cours pour obtenir leur diplôme de cinquième secondaire. Je pense que pour avoir le droit de décrocher, les jeunes et leurs parents devraient au préalable être obligés de demander une dérogation au ministère de l'Éducation. Au moins, en étant obligés de faire cette démarche, les jeunes seraient obligés de réfléchir à la gravité de leur décision''




C'est donc une histoire à suivre mais encore une fois, ça risque de créer une énorme vague de colère parmi les citoyens!

Qu'en pensez-vous?



Source: La Presse




Partager sur Facebook