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Un producteur maraîcher québécois livre un témoignage touchant sur ses employés guatémaltèques
Un producteur maraîcher québécois livre un témoignage touchant sur ses employés guatémaltèques




Un producteur maraîcher québécois livre un témoignage touchant sur ses employés guatémaltèques
"C'est un peuple incroyable qui mérite d'être connu."

Avec la pénurie de main d’oeuvre constatée au Québec dans les dernières années, certains secteurs comme la production maraîchère a dû s’adapter et trouver des employés pour ramasser les fruits et légumes en saison estivale.

Nous avons vu alors arriver dans nos villages des gens des pays du Sud habitués à de tels labeurs.

Ces gens qui viennent souvent du Mexique ou du Guatemala travaillent vaillamment et sont plus qu’heureux de recevoir un salaire décent, situation qu’ils ne vivent pas dans leur pays d’origine. Ils sont souvent logés et nourris et reçoivent plusieurs avantages d’un salarié québécois. 

Venir travailler au Canada est une bénédiction pour eux qui peuvent subvenir difficilement aux besoins de leur famille lorsqu’ils travaillent dans leur pays. 

Dans la vidéo que vous allez voir ici-bas, un producteur maraîcher québécois livre un touchant témoignage sur les employés guatémaltèques qu’il embauche.





Philippe Quinn de la ferme Quinn à Notre-Dame-de-l’Île-Perreault, fait travailler plusieurs résidents du Guatemala. Les rencontrer à changer sa vie.



« C’est non seulement un énorme bénéfice pour nous, mais c’est un énorme bénéfice pour ces gens-là », explique-t-il.

Ses employés font maintenant partie de sa famille, ce sont des amis et il les apprécie et les respecte énormément. Leur sens du partage et leur grande générosité l’ont énormément touché.

« C’est un inspiration pour moi de voir ce qui est accompli ici à la ferme mais aussi à la maison pour eux.»

Jose est un employé qui travaille pour lui depuis maintenant 6 ans. Lors des premières années, Philippe avait constaté que Jose donnait la moitié de son salaire à l’église à son retour au pays. Mais Jose a vite réalisé que donner la moitié de son salaire à l’église ne donnait aucun bénéfice à sa famille. Alors il a décidé de construire une école, la première école secondaire de son compté, comme l’explique Philippe avec beaucoup d’émotion.

La vidéo publiée par le Conseil canadien de l’horticulture nous montre une autre facette de ces travailleurs que l’on rencontre parfois au supermarché en train de faire leurs courses.

Ils se retrouvent dans un pays complètement étranger pour pouvoir donner la chance à leur famille d’avoir une vie décente. 

N’hésitez pas à les saluer, vous leur ferez tellement plaisir. C’est un peuple incroyable qui mérite d’être connu.





Source : Youtube/Canadian Horticultural Council

Crédit photo : Capture d'écran / Youtube/Canadian Horticultural Council




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