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Une femme de Québec est atteinte d'une maladie qui touche 20 personnes dans le monde
Une femme de Québec est atteinte d'une maladie qui touche 20 personnes dans le monde




Une femme de Québec est atteinte d'une maladie qui touche 20 personnes dans le monde
"« Ça a commencé par des odeurs, je disais à tout le monde que ça sentait le cadavre. »"

Valérie Langlois avait plus chance de gagner à la loterie que d'attraper cette maladie rare dont seulement 20 personnes à travers le monde sont atteintes, mais le destin l'avait choisie pour la maladie et non pour la loterie. 

C'est en 2014 qu'elle a commencé à avoir des symptômes :

« Ça a commencé par des odeurs, je disais à tout le monde que ça sentait le cadavre. Je vidais les poubelles, je disais ça sent pas bon, dans mon auto », explique-t-elle à Denis Lévesque lors de son passage à son émission diffusée sur LCN.

Les médecins lui diagnostiquent alors un streptocoque atypique, mais elle se met à faire des crises d'épilepsie. On l'a transfère alors en psychiatrie pensant qu'elle faisait de crises de panique. On fini par la plonger dans un coma artificiel, et ce, pendant six semaines.





Les médecins n'ayant plus de ressources, se tournent vers des collègues ailleurs dans le monde. Après plusieurs tests, ils découvrent un anticorps très rare, l'anti-GABA A.

« À Londres, il y a un laboratoire spécialisé où ils ont envoyé des échantillons de liquide céphalo-rachidien qui sont revenus positifs pour deux anticorps. J’ai donc deux anticorps, mais il y en a un qui est très rare, qui s’appelle l’anti-GABA A. »

À son réveil suite à son long coma, elle ne se rappelle plus les mois précédents. Ce qu'on lui explique est effrayant, elle restera probablement catatonique en fauteuil roulant pour le reste de ses jours. L'anticorps s'est attaqué à son cerveau.

Elle n'arrive plus à parler et a oublié beaucoup d'informations importantes de sa vie :

« Je me souvenais du nom [de mes enfants], je me souvenais d’eux, mais je ne me souvenais pas de leur niveau scolaire ni de leur âge... Le langage n’est pas revenu rapidement. Parfois, on posait des questions et le temps que je cherche mes mots, que je construise une phrase, les médecins étaient partis. »

Elle prend des médicaments et est suivie de près par toute une équipe de médecins. Elle est reconnaissante d'être toujours en vie et de pouvoir encore écrire.

Elle a d'ailleurs écrit un livre dans lequel elle raconte son histoire. Le livre s'appelle La page manquante. «Je suis passée au travers, je ne dis pas que je le revivrais. Mais, non, je ne suis pas en colère», termine-t-elle.

Une femme très courageuse!



Source : tvanouvelles.ca

Crédit photo : Valérie Langlois Romancière




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