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Les automobilistes Québécois devront encore une fois mettre la main dans leurs poches
Les automobilistes Québécois devront encore une fois mettre la main dans leurs poches




Les automobilistes Québécois devront encore une fois mettre la main dans leurs poches
"Cette taxe s'appliquera sur les gens habitants en banlieue..."

Alors que l’environnement devient un enjeu majeur dans notre société, les gouvernements veulent investir dans les transports en commun pour ralentir le flux toujours grandissant de voitures sur l’Île de Montréal ainsi que dans les banlieues environnantes. 

Mais les moyens se font rares et où trouve-t-on facilement de l’argent?

Dans les poches des contribuables bien sûr, ce que la Ville de Montréal a bien compris puisqu’elle imposera en 2021 une nouvelle taxe de 50 $ sur les immatriculations pour financer le transport en commun.

Cette taxe s’appliquera sur les gens habitants en banlieue puisque les résidents de l’Île de Montréal paient déjà semblable contribution. 

C’est Benoît Chapdelaine, reporter à l’hôtel de Ville de Montréal qui en a fait l’annonce sur Twitter. Voici sa publication :





« NOUVEAU: les automobilistes de la banlieue de Montréal devront payer taxe d’immatriculation de 50$ par année à compter de 2021 pour financer transport collectif selon règlement qui doit être adopté demain par@CMM_info. Les Montréalais paient déjà une telle taxe ».

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) avait soulevé l’idée en novembre dernier d’imposer cette taxe aux habitants de la banlieue pour aider au financement des transports en commun.






Pensant récolter jusqu’à 100 millions $ de plus par an avec cette mesure, cela aiderait grandement à l’entretient et au développement des transports alternatifs en ville et en périphérie. 

C’est depuis 2011 que les résidents de l’Île de Montréal paient chaque année, au moment de renouveler l’immatriculation de leur véhicule, une taxe supplémentaire de 45 $ au départ qui a été augmentée à 50 $ en 2018. Cette légère augmentation avait d’ailleurs permis d’amasser 36 millions de dollars de plus cette année-là.

Un groupe d’élus s’étaient penchés sur les possibilités d’étendre cette taxe en périphérie de l’Île de Montréal et il semblerait bien que leurs conclusions aient penchées en ce sens. 

La mairesse de la Ville de Montréal a d’ailleurs commenté :

« Ce qui ressort, c'est la nécessité de trouver d'autres façons de financer le transport collectif. Les villes doivent diversifier leurs sources de revenus, ça ne peut pas être la taxe foncière pour tout. À un moment, ça devient lourd. »

Le directeur des affaires publiques à CAA-Québec, Philippe Saint-Pierre a affirmé pour sa part :

« Oui, la mobilité est le défi le plus important qui guette la région de Montréal. Mais se rabattre sur l'automobiliste, qui n'a pas d'autre choix dans bien des cas que d'utiliser sa voiture, c'est une solution qui pourrait être vue comme une solution facile. Il faut faire attention à ces gens qui ont déjà un lourd fardeau financier sur les épaules. »

Et vous, qu’en pensez-vous?



 



Source: Twitter

Crédit photo : Marc Bruxelle/Shutterstock.com




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