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Meurtre de Cédrika Provencer, Jonathan Bettez est encore le suspect numéro un
Meurtre de Cédrika Provencer, Jonathan Bettez est encore le suspect numéro un




Meurtre de Cédrika Provencer, Jonathan Bettez est encore le suspect numéro un
"Il dit ne pas pouvoir reprendre une vie normale."

C’est en 2007 que l’on rapportait la disparition de la petite Cédrika Provencher, elle était âgée de 9 ans.

Après plus de 15 ans, le suspect numéro un pour l’enlèvement et le meurtre de Cédrika selon la Sûreté du Québec est toujours Jonathan Bettez, maintenant âgé de 43 ans.

M. Bettez et sa famille sont engagés dans une poursuite en dommages et intérêts contre la police et le gouvernement à ce propos. Ils demandent 10 millions de dollars affirmant que la vie de Jonathan Bettez a été ruinée à la suite de ces fausses accusations.

« Jonathan Bettez demeure à ce jour le principal suspect dans le dossier concernant la disparition, l’enlèvement et le meurtre d’une fillette de 9 ans », expliquent les documents déposés en cour par les avocats qui représentent le corps policier.

Plusieurs raisons poussent encore les policiers à suspecter M. Bettez dans cette enquête qui est toujours active.

Selon certains témoins, la petite Cédrika a été vue avec un homme le jour de sa disparition. L’homme en question conduisait une Acura rouge. Six personnes conduisaient une telle voiture dont Jonathan Bettez qui a été le seul à ne pas fournir alibi pouvant être vérifié.

De plus, il n’a pas aidé sa cause, refusant à plusieurs reprises de passer un « détecteur de mensonges ».

En 2016, Jonathan Bettez a été arrêté en lien avec de la pornographie juvénile. Les enquêteurs disent avoir trouvé des traces de fichiers effacés dans un ordinateur qu’utilisait M. Bettez et qui évoquaient de la pornographie juvénile.

Lors de son arrestation, le meurtre de Cédrika avait été mentionné. Le nom et la photo de M. Bettez ont été diffusés dans la toute la province.

Selon M. Bettez, même s’il a été acquitté en 2018, l’étiquette qu’on lui a attribuée fait en sorte qu’il ne peut reprendre une vie normale.

Selon la poursuite :

« La Sûreté du Québec voulait nuire à Jonathan Bettez, convaincue, malgré l’absence de motifs raisonnables, qu’il était responsable de la disparition de Cédrika Provencher. »

L’affaire reviendra devant les instances le 22 janvier prochain.




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