Toute la vérité
Sabrina Cournoyer chroniqueuse à Salut Bonjour victime d'un attouchement physique
"''Moi, pendant que j'écris ce texte, je tremble et je pleure.''"
C'est samedi dernier que Sabrina Cournoyer, connue pour ses chroniques à l'émission Salut Bonjour, a décidé de dénoncer un comportement tout à fait inacceptable dont elle a récemment été victime.
Elle assistait à un bal de jeunes professionnels pour réunir des sous pour une bonne cause lorsqu'elle a été agressée. Elle raconte sur son compte Facebook :
«La soirée était parfaite. Jusqu’à ce qu’un inconnu me pogne le cul. Ça l’air cru, dit de même, mais c’était cru aussi quand c’est arrivé. Net, frette, sec. De même. Je suis passée à côté d’un gars qui m’a agrippé le cul, comme ça, juste pour le fun. »
Elle raconte ensuite avoir voulu confronter l'homme. Celui-ci à la place de s'excuser l'a regardé du coin de l'oeil « avec une face qui voulait dire "C'est quoi ton cri** de problème », continu-t-elle.
Complètement sous le choc, elle dit être retournée avec ses amis, mais sa soirée était complétement gâchée par cet évènement. Elle a donc décidé de dénoncer cette agression le lendemain sur son compte Facebook.
«Moi, pendant que j’écris ce texte, je tremble et je pleure. Et j’ai une envie de vomir qui me reste dans la gorge. [...] Moi, je ressens de la culpabilité, alors que cet homme n’en ressent peut-être (probablement) même pas un mini-peu» affirme-t-elle.
«J’ai hésité à écrire ces mots, aujourd’hui. Mais je me suis dit que si ça pouvait faire réfléchir une seule personne à propos de ses agissements et l’inciter à changer son attitude, ça serait au moins ça. Et si ça peut motiver les victimes de ce genre de geste à confronter leur agresseur ou encore à ne pas garder ça en dedans, ben ce serait aussi ça de gagné», conclut-t-elle
Suite à sa publication, de nombreux internautes ont commenté pour lui offrir leur soutien. Sabrina les a remerciés personnellement ce dimanche en leur disant :
«Merci du fond du cœur pour vos si nombreux messages. [...] Et si ça avait à se reproduire, ma réaction serait probablement différente. Je serais allée m’adresser directement à la sécurité. Mais effectivement, quand quelque chose du genre se produit, on ne choisit pas notre réaction. Parfois, on paralyse...»
Source : Journal de Montréal
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