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Une mauvaise communication entre la DPJ et la maison d'hébergement serait responsable de la mort de Rosalie
Une mauvaise communication entre la DPJ et la maison d'hébergement serait responsable de la mort de Rosalie




Une mauvaise communication entre la DPJ et la maison d'hébergement serait responsable de la mort de Rosalie
"Selon eux, il y a eu un manque de communication entre la Direction de protection de la jeunesse et la maison d'hébergement."

C’est il y a un peu plus d’un an qu’on retrouvait le corps ensanglanté de la petite Rosalie âgée de deux ans tuée par arme blanche par sa propre mère.

Suite à cela, la ministre déléguée à la Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois, avait demandé une enquête à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse pour faire la lumière sur ce terrible drame. 

L’enquête aura duré plus d’un an est c’est ce mercredi que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a fait une partie de ses recommandations.

Selon eux, un manque de communication entre la Direction de la protection de la jeunesse et la maison d’hébergement où la maman de la fillette avait résidé quelques jours serait en partie responsable de la mort de la petite Rosalie.

« L'enquête a effectivement démontré qu'une incompréhension du rôle, du mandat et des attentes, entre la DPJ et la maison d'hébergement, a occasionné des problèmes de collaboration et de transmission d'informations essentielles à la protection de cette enfant », peut-on lire dans le rapport qui est seulement en partie dévoilé compte tenu de la nature confidentielle de plusieurs éléments de l’enquête.





Audrey Gagnon, la maman de Rosalie, est présentement en attente de son procès. Elle est accusée de meurtre non prémédité de sa fille ainsi que d’outrage à son cadavre. Six jours avant le drame, elle avait été expulsée de la Maison Marie-Rollet qui vient en aide aux femmes ainsi qu’à leurs enfants. 

La Maison Marie-Drolet s’était d’ailleurs défendue d’avoir pris cette décision pour des motifs « très importants » sans en dévoiler la nature. Elle avait également assuré que les autorités concernées avaient été rapidement avisées de la situation. 

Des recommandations ont été émises par la Commission qui demande un suivi de l’avancée de travaux.

La DPJ pour sa part refuse de prendre les blâmes :

« Ce n’est pas ce qui est communiqué dans le rapport. On parle d’une incompréhension du rôle et des attentes entre la DPJ et la maison d’hébergement, on ne parle pas de responsabilité », explique la directrice de la DPJ Dominique Jodoin au Journal de Québec.

Ce n'est pas sans rappeler le drame de la fillette de Granby dans lequel la DPJ est également pointée du doigt.

Du ménage s’impose dans cette structure peut-être trop lourde pour venir en aide à nos enfants.



Qu'en pensez-vous?



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Source : fil-information.gouv.qc.ca & Journal de Québec




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