Toute la vérité
Un enseignant de maternelle ne peut plus donner ses cours à cause de ses tatouages
"Mon apparence n'est pas un obstacle au quotidien."
Les tatouages sont maintenant chose commune dans notre société, mais jusqu'à quel point sont-ils acceptés? La question se pose puisqu'un jeune professeur qui exerce en France s'est vu refuser de continuer à enseigner en maternelle parce qu'il était recouvert de tatouages de la tête aux pieds.
Il explique :
« Mon inspection ne veut plus que j'aille en maternelle pour éviter de recevoir des lettres de plainte. Ils veulent être tranquilles, et éviter que les parents puissent se plaindre de mon apparence.
Je pense être un bon professeur. »
Son apparence n'est pas banale car il a le crâne complètement rasé et recouvert de tatouages de fleurs, de plus, ses yeux sont noircis de manière permanente par l'encre des tatouages. Ce professeur de niveau primaire a enseigné dans plusieurs niveaux, pas juste à la maternelle.
« Mon apparence n'est pas un obstacle au quotidien, parce que je pense être un bon professeur et faire de mon mieux dans mon travail et progresser d'année en année. Elle pose problème à certaines personnes, mais c'est très peu, c'est un parent sur 1000, et ce sont des parents d'enfants que je n'ai pas en classe », explique le professeur.
On a interrogé des parents d'élèves pour savoir ce qu'il pensait de l'apparence de ce professeur et leurs réponses pourraient vous surprendre :
« Le fond de ces yeux tatoués, ça m'a d'abord fait peur. Mais mes parents m'ont plutôt encouragé à ne plus avoir peur, et maintenant je n'en ai plus peur, c'est même presque mon maître préféré. C'est un professeur plus gentil que ce que j’avais pensé en fait », explique une ancienne élève.
« Avec les parents des enfants que j'ai en classe, tout se passe bien. Avec les enfants aussi, une fois passée la surprise, on travaille bien et ils trouvent que je suis le plus cool », conclut le professeur.
Et vous, est-ce que son apparence vous dérangerait s'il enseignait à votre enfant?
Source : Youtube / Ouest-France
Crédit photo : Facebook
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