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Vincent-Guillaume de District 31 se sent responsable de son frère atteint de déficience intellectuelle
Vincent-Guillaume de District 31 se sent responsable de son frère atteint de déficience intellectuelle




Vincent-Guillaume de District 31 se sent responsable de son frère atteint de déficience intellectuelle
"Appuyons Vincent-Guillaume Otis dans cette cause !"

Vincent-Guillaume Otis que l’on retrouve dans les populaires séries District 31 et Ruptures à su nous démontrer son talent indéniable et nous a prouvé être un des meilleurs acteurs de sa génération. Le nouvellement quarantenaire s’implique également pour faire connaître dans une cause qui lui tient particulière à cœur, la déficience intellectuelle. 

Dans une entrevue accordée au magazine 7 jours, l’acteur du fameux Patrick Bissonnette explique qu’il a décidé de devenir porte-parole pour remercier son petit frère qui est lui-même atteint de déficience intellectuelle.

En voici d’ailleurs quelques extraits :

«Je serai dorénavant le porte-parole de l'Association québécoise de la déficience intellectuelle, qui fusionnera avec la Fondation. Le 27 septembre, nous fêterons les 40 ans de l'Association. Les dons font avancer les choses. La Fondation redistribue à des organismes qui, comme la plupart, sont sous-subventionnés. Je me suis toujours dit qu'à titre d'acteur, j'allais épouser une cause. Je crois que lorsqu'on a une tribune, on a le devoir de s'en servir pour aider les autres. Mon petit frère vit avec une déficience intellectuelle. C'est un engagement qui allait de soi. Tant qu'on voudra de moi, j'y serai. Je connais bien la cause. Je suis bien placé pour en parler. J'ai le sentiment que mon frère m'a beaucoup donné. Sans le vouloir, il m'a apporté une grande ouverture. Cet engagement, c'est aussi pour moi une façon de le remercier.»







«Un ami médecin me disait qu'une étude démontrait que le sens des responsabilités est très accentué chez les enfants quand un membre de la fratrie vit avec une déficience intellectuelle. On devient responsable très tôt. Mes parents se sont très bien occupés de mon frère et ils continuent de le faire merveilleusement bien. Mais quand un grand frère voit son petit frère être mis à l'écart, ça développe un sentiment de responsabilité qui nous reste toute notre vie durant. Un déficient intellectuel est un être humain à part entière. Quand on accepte cela chez notre frère, ça crée forcément une ouverture et une compréhension de tous les autres maux. Très humblement, j'ai toujours été sensible à l'injustice. Je ne serais certainement pas le même père pour mes enfants si je n'avais pas eu mon frère. Je ne suis pas un meilleur père que les autres, mais j'ai une autre approche. Je crois même que je ne serais pas le même acteur non plus.»

«Mon frère et moi avons un an de différence. Je me suis rendu compte qu'il était différent lorsque nous sommes entrés en contact avec le monde, à la garderie notamment. Dans le cocon familial, il n'y avait pas de différence : c'était mon frère. Mes parents ont toujours été formidables. Ils nommaient les choses. Le choc, ça été dans la rue, dans la cour d'école. À titre de porte-parole de l'Association, j'essaie de dire aux gens que le travail en amont est important. Mon rôle a changé depuis que je suis père. Je dis aux gens que nous avons un travail à faire. Autour de la table de cuisine, nous avons la responsabilité d'éduquer nos enfants. Quand l'un d'eux manque de respect à l'autre enfant en le traitant de noms d'oiseaux, il faut le reprendre. Je pense sincèrement que beaucoup de problèmes pourraient se régler à la maison.»

En attendant de voir notre enfant chéri de retour dans District 31 l’an prochain, appuyons Vincent-Guillaume Otis dans cette cause qui lui tient tant à coeur et souhaitons-lui bonne chance dans son rôle de père.



Source : Magasine 7 jours

Crédit photos à la une : theatredaujourdhui.qc.ca




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